mardi 12 janvier 2016

Il y a quelques années  j'avais un truc qu'on appelle:  la voix... cette voix là, était une simple...comment dire..."simple simplicité"... une chose bizarre que me permettait d'exprimer les pensées en chantant une chanson de la terre, de la vie... Mais, la terre, en tournant,  m'a jetée loin des plantes, des sourires et du ciel vivant...des étoiles vivants et des animaux vivants. D'un coup, je m'ai vue  prisonnière  des lèvres, des gens, des langues, des pensées absolues, de sourires qu'oppriment mon coeur...je ne sens plus l'amour,  j'en doute. Depuis un moment je me demande si est ce que c'est moi une exilée par conviction, quelqu'une qui es toujours à la recherche d'un autre  lieu, autre pays, un autre-autre... Je me demande si c'est la peine de continuer un voyage qui coupe les racines, pour s'en voler nul parte, en tout perdant, comme cette voix là qu'est déjà perdue dans le labyrinthe des lettres et des langues, et  que je pense que je n'arriverai plus a comprendre...Depuis quand les racines sont elles la contradiction de la liberté?...il faut que je trouve une réponse non identitaire, je ne veux pas parler de un territoire a moi, c'est impropre, impoli, indésirable...je ne suis pas, mesdames, messieurs, je ne suis pas. 

mardi 5 janvier 2016

Cuando era una niña dije que quería ser vagabunda, y años mas tarde, que quería ser escritora, y años mas tarde pintora, monja, filosofa...Pero en esa época no podía aun tener en cuenta lo que muchos años después me dijo alguien amado cuando salía de mi casa,  mientras nuestra relación se acababa definitivamente: él me habló del ridículo.. y si, hacer el ridículo es un juego muy difícil.